Lutte pour une véritable émancipation des masses opprimées en Afrique, ne nous trompons pas de combat
Lutte pour une véritable émancipation des masses opprimées en Afrique,
ne nous trompons pas de combat
Les vocables et thématiques portés par nos nouveaux révolutionnaires dans leur engagement socio-politique, sont puisés dans le lexique occidental. Et leurs actions, si elles ne sont pas commanditées par l’impérialiste lui même, sont du copier – coller de stratégies sorties de ses officines.
Et, voici ce qu’en disait Thomas Sankara en octobre 1984 :
« La crainte qui m’habite c’est de voir les résultats de tant d’énergies confisqués par les Prospéro de tout genre pour en faire la baguette destinée à nous renvoyer à un monde d’esclavage maquillé au goût de notre temps.
Cette crainte se justifie d’autant plus que la petite bourgeoisie africaine diplômée, sinon celle du Tiers-Monde, soit par paresse intellectuelle, soit plus simplement parce qu’ayant goûté au mode de vie occidental, n’est pas prête à renoncer à ses privilèges. De ce fait, elle oublie que toute vraie lutte politique postule un débat théorique rigoureux et, elle refuse l’effort de réflexion pour inventer des concepts nouveaux à la hauteur du combat meurtrier qui nous attend. Consommatrice passive et lamentable, elle se regorge de vocables fétichisés par l’Occident comme elle le fait de son whisky et de son champagne, dans ses salons à l’harmonie douteuse. » Thomas Sankara, 04 octobre 1984, Assemblée générale de l’ONU.
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